ENSEIGNEMENT RECHERCHE

RECHERCHE TRANSLATIONNELLE

Le service de rhumatologie de l’hôpital Bicêtre est fortement impliqué dans des travaux de recherche translationnelle autour de la thématique des maladies autoimmunes (syndrome de Sjögren, polyarthrite rhumatoïde) et inflammatoires chroniques (spondyloarthrite) et des lymphomes compliquant les maladies auto-immunes.

Cette activité de recherche a été reconnue par l'obtention récente de 2 labels :

  • "Centre d'Excellence de Rhumatologie Adultes-Enfants EULAR".
    L'EULAR est notre société savante européenne. Ce label est donné sur la validation de l'excellence du service et exige la publication en premier ou dernier auteur de 350 points d'impact factor exclusivement en articles originaux pendant les 5 dernières années.
  • Equipe reconnue par la Fondation pour la Recherche Médicale.
Ces travaux ont permis la publication de nombreux articles scientifiques portant sur l’étude des mécanismes physiopathogéniques du syndrome de Sjögren : le rôle de la cytokine BAFF, identification de facteur de prédisposition génétique, recherche des facteurs favorisant l’émergence de lymphome au cours de cette affection auto-immune.

L'équipe de recherche est maintenant une équipe autonome appelée : "Maladies auto-immunes" et intégrée depuis janvier 2015 dans un centre de recherche appelé IMVA-Unité INSERM 1184 : "Center for Immunology of Viral Infections and Autoimmune Diseases" dirigé par Roger Legrand.

Ce centre de Recherche est bi-site à la fois au sein du campus de Bicêtre dans les locaux de la faculté de médecine Paris-Sud et au sein du CEA à Fontenay aux Roses.

Ce centre offre la particularité d'avoir accès à des outils technologiques très innovants. De plus il permet de développer des modèles animaux des maladies inflammatoires chez la souris mais aussi chez le macaque.

Les travaux actuels les plus innovants de l'équipe concernent :

  • L'essai de mise en place d'un modèle de macaque de polyarthrite rhumatoïde par immunisation avec des peptides citrullinés
  • La mise en évidence de nouveaux mécanismes expliquant la lymphomagénèse dans les maladies auto-immunes
  • Le rôle des cellules épithéliales et de nouvelles populations lymphocytaires dans la physiopathologie du syndrome de Sjögren
  • L'effet des inhibiteurs du TNF sur les lymphocytes NK et sur le risque de lymphome
  • Des nouvelles stratégies pour prévenir complètement l'immunogénicité des traitements biologiques.